Il existe un champ entier de la science économique qui s’appelle l’économie du bonheur. Son ambition est de quantifier le bonheur, et d’identifier ses causes. En plus du pur aspect intellectuel de compréhension du réel, on voit bien la connexion de ce champ avec les politiques publiques : en identifiant ce qui rend les gens heureux, on pourra (espère-t-on) mettre en place des politiques publiques plus efficaces.
C’est un champ assez éloigné de mes propres recherches, mais je le trouve vraiment intéressant. J’en ai déjà un peu parlé il y a quelques jours.
Il y a quelques jours a été publié le dernier World Happiness Report, qui cherche à quantifier le bonheur dans le monde. À partir de ce rapport, voici le classement des pays selon le niveau de bonheur des personnes qui y vivent (les noms des pays sont en anglais) :
Le classement n’est pas en soi intéressant pour lui-même, il l’est pour les données qu’il contient. 0 est un degré de bonheur nul, 8 est le degré de bonheur maximal.
Les différentes couleurs qui composent les barres sont également intéressantes, car elles illustrent l’origine du bonheur : est-ce la richesse ? L’espérance de vie en bonne santé ? La corruption ? La liberté de faire ses choix de vie ? La légende des couleurs se trouve tout en bas du graphique.
Si vous avez envie de creuser et que vous lisez l’anglais, vous pouvez consulter le rapport ici. Il contient de nombreuses autres données extrêmement intéressantes.
Via ce tweet de Dina Pomeranz :
World Happiness ranking 2019:
1 Finland
2 Denmark
3 Norway
6 Swiss
9 Canada
12 CostaRica
15 UK
19 US
23 Mexico
26 Chile
30 Spain
36 Italy
46 Kosovo
52 Thailand
55 Estonia
58 Japan
93 China
96 Cameroon
97 Bulgaria
121 Kenya
140 India
152 Rwanda
156 S Sudanhttps://t.co/Hcdwxxm75q pic.twitter.com/RCfq0DrxFn— Dina D. Pomeranz 🟣 (@DinaPomeranz) March 20, 2019