Voici un réquisitoire contre l’argument du « bon sens ».
J’irai même encore plus loin : les sciences se construisent contre le bon sens. Non pour le démentir, mais pour le mettre, lui et la dangereuse illusion d’être dans le « vrai » qu’il génère, de côté.
Il est actuellement et pour ce stade de la campagne le président sortant le plus mal placé dans les sondages depuis au moins les années 1940.
Il a aussi un taux de popularité historiquement faible.
Rien ne dit qu’il perdra la prochaine élection, mais le fait est qu’il est dans une position politique extrêmement faible.
(Au cas où vous vous demandiez « mais pourquoi la Géorgie ? », c’est un État historiquement républicain, qui donne entre +5 et +10 points aux républicains pendant les présidentielles. Or Biden y est dans un mouchoir de poche avec Trump, ce qui illustre le retard que Trump va devoir combler d’ici novembre.)
Alors que l’épidémie de COVID-19 fait rage, l’apport des sciences est presque devenu un impératif pour l’endiguer. Mais comment s’assurer qu’elles sont bien transmises au grand public ? Et à qui faire confiance ?
Mon invitée pour ce dernier live COVID-19 est Tania Louis, docteure en biologie et médiatrice scientifique. N’hésitez pas à consulter son site.
Rendez-vous demain à 19h30 pour en discuter sur YouTube.
[MàJ : l’information selon laquelle Raoult quitterait la France a été démentie. En toute vraisemblance, il s’agirait d’un travail journalistique bâclé de la part d’Entreprendre. Source.]