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D’après le Wikipédia anglophone, une escalade d’engagement est « un comportement humain dans lequel un individu ou un groupe qui rencontre des résultats de plus en plus négatifs suite à une décision, une action ou un investissement, continue néanmoins le comportement au lieu de le modifier »1Ma traduction. La version en ligne au 2 mai 2019 est « escalation of commitment is a human behavior pattern in which an individual or group facing increasingly negative outcomes from a decision, action, or investment nevertheless continues the behavior instead of altering course« .. Pour un économiste, on parlera plutôt du sophisme des coûts irrécupérables.
[Paragraphe à développer, et notamment ajouter des sources] Un exemple d’escalade d’engagement est la réaction de l’équipe d’Envoyé Spécial suite à son reportage sur le glyphosate de janvier 2019 : très critiqué (et d’après moi, à juste titre), au lieu d’intégrer les critiques, l’équipe rédactionnelle de l’émission (Élise Lucet incluse) n’a eu de cesse de continuer à dénoncer, croyait-elle, des manipulations de Monsato/Bayer, sans preuves.
Cette escalade a culminé lorsque l’équipe a enquêté sur Emmanuelle Ducros, une journaliste qui a couvert leur émission et l’a abondamment critiqué. Envoyé Spécial a ainsi essayé de faire dire à Bayer qu’Emmanuelle Ducros serait de mèche avec eux alors qu’il n’existe pas, à ce jour, de preuves d’une connivence entre les deux.
postulat : je n'ai un avis différent d'@EliseLucet sur le #glyphosate que parce que je suis payée par #Monsanto. Ainsi, Laura Aguirre de Carcer et Tristant Waleckx tentent-ils de faire dire à @Bayer que j'ai des "relations prvilégiées" avec l'entreprise.
— Emmanuelle Ducros (@emma_ducros) May 2, 2019
Quand bien même il existerait des liens entre Emmanuelle Ducros et Bayer, cela ne permettrait pas de réfuter ses critiques à l’encontre du reportage d’Envoyé Spécial, qui prétend qu’il existe une dangerosité du glyphosate pour les êtres humains. Or, le consensus scientifique à ce sujet est plutôt clair : même s’il reste des zones d’ombre, et que ce dernier est possiblement dangereux à hautes doses, il n’est pas, aux doses auxquelles le grand public est habituellement exposé, dangereux. S’il existait des liens entre Emmanuelle Ducros et Bayer, cela n’infirmerait pas ces résultats scientifiques.
