Une étude récente met en évidence qu’une conversion totale de l’agriculture britannique au bio aurait un effet… négatif sur les émissions de CO2 (source).
La raison est simple : de manière générale, le bio a des rendements plus faibles que ceux du conventionnel. Cela implique que pour produire la même quantité, il faut… utiliser plus d’espace : avoir des champs plus grands, plus de champs, etc. Et c’est cet effet spatial qui explique l’augmentation totale des émissions de CO2.
Cela étant, le bio a des émissions par mètre carré cultivé plus faibles que le conventionnel. S’il parvient à améliorer ses rendements, l’effet rapporté dans l’étude en question pourrait disparaître, voire s’inverser.
À noter aussi : il ne s’agit que d’une étude. Une étude seule ne permet jamais de conclure. Il en faut plusieurs, et si possible avoir des méta-analyses. Donc prenez ce résultat avec toute la prudence nécessaire.