Allez, jeudi prochain à 18h30, je ferai un live pour discuter des dernières infos sur l’impact économique du COVID-19 !
Ça sera sur la chaîne YouTube.
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Le gouvernement américain vient de publier les chiffres du chômage pour mai. Contre toute attente, il a baissé.
J’ai beaucoup d’économistes US dans mon flux Twitter professionnel qui essaient de comprendre ces chiffres très surprenants. Des gens ont suggéré une possible manipulation suite à une intervention de Trump mais cette suggestion a pour l’instant été vertement repoussée par les personnes qui connaissent de près le BLS :
Pour ma part, j’avoue que j’ai également un peu de mal à comprendre ces chiffres, mais j’imagine qu’on en saura un peu plus d’ici quelques heures/jours.
Est-ce qu’il pourrait s’agir d’une erreur de mesure causée par les conditions exceptionnelles de la pandémie ? C’est une possibilité :
Maintenant que les confinements se lèvent peu à peu partout dans le monde, l’économie peut semble-t-il repartir. Au moment où la crise du coronavirus a commencé, on pouvait espérer le fameux scénario en V : une chute économique rapide, suivie par une reprise toute aussi rapide.
Ce scénario, le plus favorable, n’est toutefois pas celui qui semble se dessiner.
En Chine, les trajets dans le métro de Pékin ont retrouvé leur niveau normal en semaine, mais restent très faibles le week-end. Aux États-Unis, les États qui ont commencé à réduire le confinement voient leur activité reprendre, mais là aussi à un rythme très lent.
En toute hypothèse, on se dirige vers un scénario de « V asymétrique » : la reprise se fait, mais à un rythme très lent.
Il s’agit bien évidemment d’une mauvaise nouvelle, bien qu’elle ne soit pas surprenante. J’en parlais notamment dans ce live :
Cela étant, il faut je crois rester prudent sur l’évolution de l’économie. Certes, la situation actuelle est difficile, mais son évolution est endogène : elle dépend notamment des décisions des États, des banques centrales, etc. Il faudra donc voir quelles décisions sont prises pour réduire ce fardeau.
Mais contrairement à la hausse absolument monstrueuse observée aux États-Unis, celle du Royaume-Uni est plus limitée. Elle reste toutefois plus « intense » que la hausse du chômage connue pendant la crise de 2007-2009, bien que cette crise ait connu des taux moindres de destructions d’emplois mais sur une période beaucoup plus longue. Il est pour l’instant difficile de faire des comparaisons trop poussées.
La raison pour laquelle le Royaume-Uni n’est pas aussi durement touché que les États-Unis est parce que contrairement à ces derniers, le Royaume-Uni a mis en place un système de chômage partiel.
L’ONU prévoit une réduction du PIB mondial de 3,2% pour cette année, à la place d’une prévision initiale d’une croissance de 2,5%. Si cette prévision se réalise, 2020 sera la pire récession mondiale depuis la Grande dépression des années 1930.
Bonjour, c'est Olivier – alias L'Économiste Sceptique 🙂
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